LES CLOWN·ES SONT
DEMANDÉ·ES AU PARLOIR

Improvisations de duos de clowns à la SAS (Structure d’Accompagnement à la Sortie) Centre pénitentiaire de Bordeaux-Gradignan.
Ce projet s’inscrit directement dans le cadre des Droits Culturels des personnes (Déclaration Universelle des Droits de l’Homme), ainsi que dans le cadre de la loi pénitentiaire du 24 Novembre 2009 (en relation notamment au respect de la vie privée et familiale des personnes détenues).
Nous avons été accompagnés dans la mise en œuvre de ce projet par l’association de Dordogne « Des boules au nez » qui intervient régulièrement en centre pénitentiaire à Périgueux et Bergerac depuis plusieurs années.

Des rencontres au parloir entre des familles (un père détenu et son enfant ou ses enfants notamment) et des duos de clown·es professionnel·les en improvisation.

Ces interventions visent à favoriser la relation entre l’enfant séparé́ de son parent incarcéré et ce dernier. Par le biais de l’improvisation, les clowns stéthoscopes permettent à la personne détenue de retrouver, lors des visites avec son/ses enfants, une interaction relationnelle et émotionnelle où le jeu et le lien affectif a toute sa place.

  • Parce que l’art et la culture peuvent être considérés comme des vecteurs d’insertion et comme contribuant à la prévention de la récidive.

  • Parce que l’art permet à chacun de se projeter au-delà de son quotidien et des limites que son quotidien lui impose (limites spatio-temporelles, limites en ce qui concerne les représentations que chacun a de lui-même et des autres).

  • Parce qu’improviser c’est être libre de créer ensemble, à partir de chacun et de sa culture.

  • Parce que le personnage du clown nous permet d’entrer rapidement en relation les uns avec les autres par le biais des émotions que l’on partage car elles sont universelles.